Solitude charnelle, rêverie émotionnelle, souvenirs
bagatelles en saveurs sensuelles !
Les rimes en Elle sont des ailes accrochées à mon dos, quand
il m’appelle Mon Ange, comme on dit son crédo.
Je voudrais être archange posée sur son épaule, mystérieuse
bienveillante, lui faire pousser des ailes qui manquent à sa nature.
Je lui dirais
« Mon Ange, j’aime à te désirer, ainsi pourvu des
songes que pour toi j’ai crées »
Comment peut-il m’appeler ainsi, moi qui ne suis, entre ses
bras blottie, que diablesse lascive, gourmande de luxure, avide du pulpeux de
sa bouche amoureuse sur mon écrin aux effluves enjôleuses ?
Et pourtant chacune de nos rencontres, chacune de nos
étreintes a un gout de paradis aux Pays des Milles et une nuit, où je suis l’Ange
des Enfers sous ses baisers diaboliques, pur esprit érotique prêt au sacrifice
à l’autel de son temple.
L’ange noir se révèle sous ses talentueuses caresses, quand
du bout de ses doigts, des ses lèvres, il modèle mon plaisir avec le talent d’un
artiste créateur.
De ce noir monochrome il habille mes désirs, redessine les
courbes de mes atouts charmeurs de ses touches personnelles, ses morsures peu badines,
le pervers de ses yeux quand il pose rétine sur mon corps licencieux.
Mi ange, mi démon, je lui offre en partage de ses élocutions,
de mes saveurs peu sages, le gout de son breuvage. Je sens monter en lui la
puissance triomphante de l’hallali, quand je ploie sous la force dominante de
la jouissance exquise
Il me regarde, un sanglot ! Sous mes yeux cernés, du
rimmel a coulé , sur mes lèvres humides brille l’espoir d’un dernier baiser!
© 2013 Mysterieuse