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Puisque derrière l’ombre de ta silhouette virile, se cachent des moments sombres mais aussi la douceur d’émotions féminines, laisse briller la lumière de ma sensualité.

 

Pour vivre, il faut aimer, et pour aimer il faut survivre aux songes démoniaques qui obscurcissent nos vies.

Loin des menaces intimes, je voudrais t’emmener, prêter mon corps à tes audaces, t’emprisonner dans mon espace, dans ce décor de déraison peuplée de fantasmes d’aliénés…

 

Si tu ne veux pas prendre ma main, suis donc la ligne des aiguilles de mes escarpins, lorsque mes hanches guident leur chemin…

 

Si tu ne veux pas suivre le regard de mes envies, file la ligne de mes bas sans les filer vers les sommets vertigineux que leur soyeux te prêtera.

 

Si tu ne veux pas te laisser submerger par ces mystérieux effluves qui transpirent de ma peau, alors fais-toi violence et caresse ma peau …

 

Puisque derrière toi se cache ma lumière, et que de ma voix off, je réclame la tienne, offre moi donc ta fièvre, prodigue moi de tes sens leurs talents les plus impudiques.

 

Donne-moi ta saveur au cœur de mon écrin, le goût de ta salive à mes lèvres intimes, nacre de tes baisers mon bouton érigé sous le feu de ta langue.

 

Amour et turbulence seront nos maîtres mots, lorsque l’incandescence de nos corps embrasés bruleront  tous les tabous ancrés dans nos chairs affamées de désordre érotique.

 

Lorsqu’Épicure relègue Utopia dans ses frontières de l’impossible, nos sensuels émois bouillonnent dans nos veines comme un venin fatal à la moralité.

 

Je me veux femme diabolique, préceptrice audacieuse de notre sensualité, je veux, en toute liberté, être cette lueur érotique que réclame en silence le ténébreux amant que tu es.

 

Prends mon corps, je veux le tien dans le feu de mon ventre en grand manque de toi, fous le feu à mon antre de ta rage de moi …

 

Baise-moi jusqu’à la petite mort

 

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