Réédition

Cela faisait un moment que nous correspondions par mail. Un peu plus jeune que moi, musicienne, elle se disait menue… Dans ces messages, alors que rapidement je lui ai dit ‘Tu”, elle me disait “vous” malgré mes invitations à me tutoyer… Et elle m’a avoué être timide et vouloir être… dominée. Pas vraiment mon style. En amour, j’aime que ma partenaire prenne des initiatives, voire me laisser complètement faire par moment…
Nous nous sommes vus une première fois, un peu entre deux portes, dans un café autour d’un verre, pour faire un peu plus connaisance. Elle m’est apparue en effet toute menue : pas très grande, très fine, presque maigre, à la limite de l’anorexie mais avec de belles formes, seins et fesses, tout de même… Elle était vêtue d’une petite robe légère… Plutôt mignonne. Malgré sa maigreur et sa grande timidité vérifiée, j’avais tout de même envie d’aller plus loin avec elle. Tout le long de la rencontre, elle a gardé les yeux baissés ne me jetant que de furtif coups d’oeil… Quand je lui dis à la fin mon désir de la revoir mais dans d’autres lieux plus propices aux joies du corps, elle me répond oui, dans un souffle. Nous convenons donc d’un nouveau rendez-vous, devant un hôtel où j’aurai réservé une chambre…
Avant cette seconde rencontre, elle m’avait envoyé un message dans lequel elle me disait qu’elle se réjouissait et qu’elle ferait tout ce que je voudrais… Ca m’agaçait un peu cette docilité excessive à mes yeux mais je décidais d’en jouer…

Le matin du jour dit, je lui envoie donc un message où très séchement (j’ai du m’y prendre à plusieurs fois pour ne pas faire passer de l’émotion d’aucune sorte) je lui demande de mettre la même robe que la première fois et c’est tout. Pas de sous-vêtement ni de manteau, pull, veste ou autre ! Entrant dans le jeu (ou elle y était déjà pas mal, à vrai dire c’est moi qui entrait dans le sien) elle me répond : “oui, maître”.
Nous nous retrouvons à l’heure dite devant l’hôtel. Elle se met sur la pointe des pieds pour m’embrasser. Jeaaa n’en tiens pas compte et me contente de la serrer contre moi, moyen de passer ma main sur son corps et de vérifier qu’effectivement elle ne porte pas de sous-vêtement. Elle m’a obéis !
– Je n’ai rien mis dessous ! Mais j’ai eu trop la honte… J’ai l’impression que tout le monde me regardait comme s’il savait, que les hommes se serraient contre moi dans le métro…
Je ne lui réponds pas…
Nous montons dans la chambre. Je marche vite, elle trottine derrière moi.
La porte de la chambre refermée sur nous, je lui dis sèchement : “enlève ta robe !”.
Elle est surprise. Moi aussi, à vrai dire, je me surprends mais je rentre dans le jeu qu’elle a voulu me faire jouer… Je m’assois dans un fauteuil et la regarde… Son corps est plaisant. Je résiste pour ne pas la prendre contre moi comme je l’aurais fait avec n’importe quelle autre femme. Elle est debout devant moi, ne sachant quelle attitude adopter…
– Mets-toi à genoux sur le lit face à moi. Ecarte tes genoux… Mets tes mains derrière le dos…
Je la regarde. Je suis rempli de désir… Elle s’exécute…
– Tu veux toujours être dominée ? M’appeler Maître ?
– Oui, Maître.
– Bon ! Très bien ! Caresse-toi alors, fais-toi jouir en gardant cette position !…
Après un moment d’hésitation, ses mains glissent le long de son corps, sur son pubis, entre ses cuisses… Je vois ses doigts qui titillent ton bouton d’amour tandis qu’elle écarte ses lèvres de l’autre main… Elle joue ainsi avec son clito quelques instants puis elle introduit ses doigts dans son vagin… Elle les fait aller et venir… Sa respiration s’accélère… Elle se crispe… Elle vient…
– Arrête ! Suce bien tes doigts maintenant et remets tes mains derrière le dos…
Quand elle a repris la position demandée, encore haletante du presque plaisir interrompu, je me lève, me campe devant elle et commence à lui faire un numéro de strip tease : bouton après bouton j’ouvre ma chemise puis l’enlève… Bouton après bouton, j’ouvre ma braguette et laisse tomber mon pantalon… Doucement, je fais glisser mon shorty… Mon sexe dressé jaillit souvent et claque conte mon ventre comme tendu par un ressor…
Je suis debout devant elle.
– Penche-toi pour embasser mon sexe… sans toucher avec ta main…
Elle se penche. Manque perdre l’équilibre. Dépose un rapide baiser sur le gland …
– Prends le en bouche ! Suce le… Tête…
C’est bon… J’ai envie de la culbuter, de la prendre dans mes bras, de l’embasser, la caresser, la serrer contre moi… Mais je veux aussi aller au bout de son fantasme. Je me retire brusquement…
– Tourne-toi, genoux toujours écartés au bord du lit… Plus écartés que ça ! Mets tes épaules contre le matelas…
aaaEt elle s’offre ainsi, jambes largement écartées, postérieur en l’air… Je me rassois sur le fauteuil et regarde… admire… Toute sa fente ainsi offerte à ma vue, de son pubis rasé à son coccyx…
J’approche mon visage, souffle doucement tout le long de cette raie comme pour éteindre une bougie, de haut en bas, de bas en haut… Elle frémit… Ses muscles se tendent…
Avec la langue, j’humidifie son trou secret, y dépose de la salive pour le lubrifier… Et alors qu’elle ne s’y attend pas, j’y introduit mon majeur dans son entier… Un petit cri plaintif, elle se cabre, a un mouvement de la main pour retenir la mienne…
– Ne bouge pas…
Les muscles se relâchent, mon doigt glisse avec plus de facilité en elle…
Mon autre main glisse sur sa vulve chaude et humide, écarte les lèvres… Deux doigts y pénètrent, rejoignent à travers la fine cloison celui entré plus haut… Tout trois s’agitent…
Je me suis relevé. Mon sexe impatient et tendu tressaute contre le haut de sa fesse…
Sa respiration devient plus saccadée, ses doigts aggripent le drap, elle geint de plaisir, ondule des reins pour aller à la rencontre du plaisir…
Je n’en peux plus. Je la repousse au milieu du lit, m’agenouille derrière elle et l’empale brutalement… Mes mains caressent tout son corps, ses seins, son dos, son ventre jusqu’à son pubis, ses cuisses…
Il ne faut pas longemps pour que nous jouissions quasiment simultanément !…
Ayant repris notre souffle, je me laisse tomber sur le dos et l’entraîne avec moi, la fais me chevaucher…  Enfin je peux étreindre ce petit corps menu, tout palpitant, tout abandonné entre mes bras… Nos lèvres se rejoignent…