MYSSDO

 

 

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La correction fut belle, le plaisir affûté. Moi la fière rebelle, la louve altérée de déviances charnelles, je ne pouvais prévoir que le mâle amoureux de mon corps ondulant, poserait les jalons de mes folles dérives.

Ma sensuelle ivresse possède ses mystères que seul mon cher amant pouvait me révéler.

Nous étions au printemps, la saison des Amours par excellence, où le désir s’éveille comme par enchantement, pour une silhouette légèrement vêtue, une lumière indiscrète en vantant les vertus. Le soleil plus taquin, l’atmosphère épurée des grisailles hivernales multiplient les envies, les rendent plus malléables, inoculent en nos âmes des désirs plus pervers.

Le temps avait passé .Presque un an écoulé sans que nos corps fébriles mélangent leur saveur, sans que nos mains tactiles s’abreuvent de nos odeurs.

Il cognait à la porte de ce petit appartement que je venais de louer pour seulement quelques jours d’exception en culture française francilienne. Ce n’était prévu, j’avais peu de nouvelles. La surprise fut belle, brillance du regard, fébrilité artérielle et surtout dans l’instant, animalité épidermique laissant augurer d’un partage érotique transcendant nos espoirs de volupté.

Comme à son habitude, sur son épaule solide, l’anse d’un sac à dos, dont pour la première fois, je ne soupçonnais pas les trésors qu'’il cachait. Il cognait à la porte de ce petit appartement que je venais de louer pour seulement quelques jours d’exception en culture française francilienne. Ce n’était prévu, j’avais peu de nouvelles. La surprise fut belle, brillance du regard, fébrilité artérielle et surtout dans l’instant, animalité épidermique laissant augurer d’un partage érotique transcendant nos espoirs de volupté.

Comme à son habitude, sur son épaule solide, l’anse d’un sac à dos, dont pour la première fois, je ne soupçonnais pas les trésors qu'’il cachait. Sur le lit désordonné, il jetait sa besace et enlaçait mon corps de son désir ardent et ma bouche entrouverte de ses lèvres avides de la sentir vibrer. Il auscultait ma foi en ces désirs de nous, en glissant sous ses doigts mon écrin de velours imbibé du nectar dont il portait l’élégante nocivité sur le bout de sa langue.

Désir riche en poison, me murmurait son âme, alors qu'’il réclamait sa haute toxicité, m’implorant sans mot dire d’étrangler sa raideur entre mes lèvres humides. Les mots sont obséquieux en matière de désir et parfois d’une infinie maladresse, mais   quand les regards traduisent l’envie, inutile de résister à cet appel charnel. Il est nécessité plus que fatalité, d’obéir à une invitation, si silencieuse soit-elle.

Je ne résistais pas à cette tension intime qui déformait son jean à hauteur de braguette. Sans qu'’il me réclamât de libérer sa tige, j’en prenais l’intention, m’agenouillant servile à ses pieds.

Dégrafant, très fébrile, la boucle de son ceinturon, puis les boutons métalliques de la toile tendue par la déformation, je m’apprêtais sans vergogne à le combler d’une mise en bouche .Je faisais coulisser   la ceinture de cuir, la libérant entièrement de son support. Son regard me baignait d’une lubricité particulière avant de m’inviter à me relever. Troublée par ce soudain changement de ton, je me relevais, penaude, mais empreinte d’un désir non assouvi.

Ses intentions étaient ailleurs, au creux de sa large paume. Je serai punie de ma voracité, mais pas maintenant, pas de suite .Il me promettait fessée pour mon intrépide effronterie, mais fallait-il que je la mérite rajoutait-il en me tendant un billet pour l’exposition de Bowie à la Philharmonie de Paris.

Le rouge aux joues de mon excitation ne me quittait pas vraiment .Une telle proposition, si malhonnête elle, allait combler, cérébralement, le temps de la visite, ma frustration .Rien qu'’en y songeant, j’en mouillais mes dentelles que je prenais soin d’ôter discrètement avant de quitter l’appartement. Je serrais dans ma main la culotte parfumée puis la glissais délicatement dans la poche de sa veste. La nudité sous le fluide d’une robe prend une tout autre dimension quand elle demeure un secret avant d’être délicieusement découverte.