409e46521b3d9754869e1d54eb0c1bc4J’entends son pas feutré descendre l’escalier .Elle tente de jouer les filles silencieuses .Un short de coton blanc à même sa peau mate, un voile, presque un ruban, sur ses seins agités, avouent sans qu’elle le sache qu’elle vient de se branler. C’est ma petite branleuse .Elle déteste quand je l’appelle ainsi, et pourtant ses caresses solitaires font d’elle sa beauté, quand le plaisir l’étreint sous ses doigts audacieux pris au piège de son sexe soyeux dans les froissures de son écrin nacré.

 

Elle balance son impudeur, comme une adolescente, l’orgueil de sa jeunesse .Ma rétine l’accueille dans le reflet glacé du miroir de l’entrée. Divinement sereine, marche, après marche, la brulure du plaisir, à peine dilué dans son regard de jade, elle s’octroie une pause à l’angle de l’escalier, foudroyant mon regard de son regard d’hypnose. Puis elle m’offre impudente, dans une pause lascive, presque trop abusive, le panorama de son entrecuisse .L’angle de ses cuisses est calculé avec minutie, laisse apercevoir la naissance de son sexe dans un jeu d’ombre et de lumière .Je recueille ? Honteusement, en humant, les saveurs de son ventre .Leur puissance érotique absorbe aisément l’odeur du petit déjeuner .Mais peut être est ce mon imagination qui me joue des tours.

Suis-je dans le réel, l’irréel ?

 

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