Femme-au-lit-klimt

 

Les ombres du passé frôlent ma peau diaphane,

Violent l’intimité de mes pensées tziganes,

Rhapsodie bohémienne de mes désordres intimes,

A la moindre éraflure de ses approches infimes.

 

Ma peau peu vertueuse, à l’approche de ses mains,

Frissonne d’impatience de l’accord de ses reins

Au balancier obscène de mon étroit bassin,

Réclamant le plaisir par sa dague étreint.

 

Le suave de ses mots, d’un passé resurgi,

Enrobe mes désirs, brumise mes envies,

De la saveur sucrée d’un parfum exotique,

Embaume mon écrin de fragrances érotiques.

 

Entre mes parenthèses, le mystère s’érige,

De cyprine étincelle, à l’approche de sa tige,

Béante et possessive, ma fente harmonise

L’impulsive intrusion en mon corps sous emprise.

 

 Mon plaisir éclabousse sa raideur prisonnière

De mes reins affolés des humeurs carnassières,

De ses balancements virils et passionnés,

Coupables de m’aimer sans jamais l’avouer.

 

Jouissances secondaires, primaires, aventurières

Au faîte du plaisir de l’orgasme éphémère,

Des ombres du passé, ressurgit l’unité

Un orgasme complice, spasmodique et zélé.

 

 

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