Comme un désir naissant
Un regard éphémère
Ou l’éclat du reflet d’un bijou chatoyant,
Sensuelle amoureuse du magique des instants,
Elle ouvre d’un sourire,
Un port de tête altier,
Un geste moins ingénu,
L’écrin de ses secrets de femme audacieuse,
Son bijou pour vertu !
Sa beauté est ailleurs, derrière ses paupières,
Quand la ligne de ses cils simule un horizon,
Celui de ses pensées perdues dans l’océan de sa fébrilité.
Ou encore sur ses doigts dont elle protège la magie,
Sous le cuir de ses longs gants de chevreau glacé.
Ces mains là possèdent la patience d’un félin à l’affut,
La douceur maléfique d’un velours de soie.
Elle sait jouer des gammes sur votre tige dressée,
Brûler jusqu’à votre âme sous le cuir digital lentement promené.
Mais le feu de son être réside entre ses lèvres,
Quand de sa gourmandise elle attise votre fièvre,
Savourant chaque instant de la lente progression
De sa bouche amoureuse de votre dévotion.
A chaque exhalation, à chaque compression,
De sa langue de diablesse, aux fluides empoisonnés
Elle parsème le plaisir jusqu’à la volupté,
Jouit de cette extase, incontrôlable dérive,
D’un homme sous possession d’une sorcière érotique …
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