Réédition

Je la regarde, allongée nue.
Evidemment belle. Fine. Longue.
Mes doigts, suivis de la bouche, entreprennent
une promenade sur ce corps doucement vallonné.
Le point de départ, c’est la bouche fine,
bellement dessinée dont les lèvres s’entrouvrent
pour accueillir ma langue qui longuement
s’y agite, jouant avec sa soeur.
aPuis descente le long du menton, sur le cou
fin et long dont la glotte monte et descend
au rythme de l’émotion.
Passage sur les épaules fines,
avant d’arriver à ces deux mamelons qui se dressent là.
Les doigts n’y suffisent pas.
C’est toute la main qui les enveloppe,
l’un après l’autre. Les doigts puis la langue et les lèvres
s’agitent sur les pointes qui se mettent à bander sous la caresse.
Têtent, aspirent, lêchent, pinçottent.
Je m’attarde longtemps là. Le paysage est beau.
Je glisse dans la gorge qui les sépare.
Je contourne, reviens au sommet.
Que c’est doux. Que c’est attirant.
Et qu’elle aime me recevoir en ce lieu…
Mais il faut continuer. Glissade sur le ventre plat,
changement de cap vers  la taille, suivre cette courbe,
remontée sur la hanche et ligne droite sur la cuisse droite.
Fine, légèrement musclée… Puis remontée sur la face interne
de la jambe légèrement ouverte.
J’évite pour le moment l’entrée de la grotte chaude,
remonte sur l’aine, douce charnière, là où la peau est transparente.
Contournement de la fine forêt pubienne
pour gagner l’autre aine et redescendre sur l’autre cuisse,
remontée sur la face interne de l’autre jambe.
Repassage sur l’aine, nouveau contournement de la toison
et redépart sur la première jambe, doigts suivis de bouche se promènent,
doucement, goûtant chaque instant, chaque grain de la peau…
Ressentant chaque frémissement de la belle…
Et puis station à l’entrée de ce lieu sacré
qui attire tant ma virilité, qui fait se pâmer tous les hommes.
Station mais non immobile.
Doucement les doigts montent et descendent
caressant le sommet des poils qui cachent la merveille,
puis s’enfonçant de plus en plus,
finissant par écarter les deux lèvres chaudes et humides,
gonflées de désir et de plaisir.
Le petit bouton bandé est là, dans sa grande sensibilité.
Un simple effleurement sur lui provoque un immense
tremblement sur tous les lieux précédemment visités…
Le ventre se gonfle et s’affaisse,
les hanches roulent, chaloupent,
les cuisses s’ouvrent encore plus,
la bouche murmure, souffle, geint…
Ma bouche, lèvres et langue,
rejoint mes doigts ne faisant que redoubler
le cataclysme qui agite ma mignonne…
Mes doigts, mes mains, ma bouche ne suffisent plus à satisfaire le désir.
C’est tout mon corps qui se glisse en cet endroit,
entre ces jambes écartées.
Et sa Majesté mon Vit pénètre sans difficulté
dans ce sexe qui se referme sur lui,
qui l’enserre, l’avale, l’enveloppe en entier.
Et alors, mains, doigts, bouche repartent vers ces terres explorées.
Et c’est dans un immense tremblement de nos deux corps
qu’ensemble puissamment nous jouissons.