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Le clic clac de mes talons aiguilles donne déjà le tempo de la sensuelle impatience de mon corps dépendant  de tes mains s’égarant sous ma jupe fendue. De larmes et de cyprine j’inonde mes désirs, désaltère mes envies de mes fluides charnels.

La porte entrebâillée sur le palier désert laisse filtrer un rai de lumière artificielle que mon regard aimant pénètre inlassablement .Tu n’es pas là…je t’attends…le manque de toi me tenaille cœur et entrailles.

 Viendras-tu ?

 Dois –je t’espérer comme tu me l’as promis ?

Mon regard effleure le miroir de l’entrée. Il me renvoie une image de moi que je n’aime pas, celle d’une femme sous dépendance .L’amour fait des ravages quand il est esseulé. Mes yeux se sont creusés de trop avoir cherché dans mes nuits solitaires, ton sourire apaisé et ta bouche amoureuse. Le souffle de ta voix, la caresse de tes mots déchirent le silence que m’impose ton absence. Ils restent en ma mémoire, échos en bienveillance, le temps de tes silences, ces tortures intenses qu’à mon âme tu imposes, pour ne pas m’asséner tes déchirures immenses.

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La nuit je ne dors pas, quand tu es en absence. Je peux sentir tes maux, lentement me pénétrer, comme le fait ta queue, quand le désir de nous honore ta puissance .L’incandescence lance, la douceur de ta chair sur ta tige virile dont j’aime la saveur et l’érectile sensation entre mes lèvres gourmandes, comblent l’impertinence du manque de ta peau à ma peau.

Le désir me menace de sa corrosive faculté à induire mes gestes vers une volupté secrète et égoïste. Comment puis-je combler ce manque qui me lacère des lames acérées de tes morsures guerrières sur ma peau si tactile qu’elle n’est plus que brasier ….

Le bruit de l’ascenseur éveille mes soupçons …Ma cyprine s’épuise à chercher réceptacle en ta langue, ta bouche, tes lèvres, bénitiers érotiques de ma lubricité. Je me regarde jouir dans le reflet glacé du miroir de l’entrée, lorsque tu apparais, belle ombre sculpturale, dans la tourmente hélicoïdale du monumental escalier qui trône dans le salon pour rejoindre l’étage et notre d’amour. Ta ruse théâtrale  rajoute à mon plaisir une note subtile de vice imagé.

Mon regard s’évapore, décline toute responsabilité, échelonne le ton de ma jouissance, jusqu’à se perdre derrière mes paupières empreintes de ta présence en voix off… 

« Tu es belle, mon Ange, dans le plaisir » 0a829d2c20aaa333b7d78e9e5f56a0fc

J’entrouvre mon regard sur le miroir pervers, qui me renvoie de toi l’image satanique d’un amant amoureux, c’est dire le diabolique.

Sous le lin si complice de ta virilité, je devine le biblique de ta virilité, cette bosse symbolique avide de me combler … Elle réclame de moi , la fièvre de mes lèvres , le moite de es émois , ma cambrure si osée , quand elle devine nerveuse qu’elle va stimuler l’audace voluptueuse de tes reins cadencés.

A présent, tu es là , mais je t’attends encore , au cœur de mon écrin , entre mes cuisses ouvertes au feu de ton bassin.

Prends-moi- mon Amour, tu as tenu promesse ! Puisque le plaisir  est là, conquérant en prouesses, je t’offre de mes charmes, la fièvre de ma lune à l’encre de ta plume.

 

 

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