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Frileux matin d’hiver ….mes petits seins réclament la caresse de tes mains et la subtile gourmandise de tes lèvres sur leur bouton rosé…

 

…Tu manques à mon réveil, tu manques à mon appel, à celui de ma chair à ta chair partagée.

 

Mes doigts caressent les rides des draps ensorcelés de notre plénitude, des sensuelles saveurs éclectiques et prégnantes de notre complicité. Ta place est encore tiède .Je sens toujours le souffle des désirs avoués de ta bouche qui soupire. Tes envies diluées de fantasmes et morsures, ces douces déchirures éraflant, en touches épidermiques, la moindre des parcelles de mon corps dénudé, accompagnent mon réveil de rêves érotiques.

 

… Tu manques à mon réveil, tu manques à mon appel, à celui de ma chair à ta chair partagée.  

 

Frileux matin d’hiver …la tiédeur de ma couche. Ton plaisir qui me touche de la mémoire farouche de l’odeur de ta peau accrochée à la mienne, lambeaux énigmatiques ou vestiges charnels, d’une étreinte diabolique à jamais tatouée.

De la pointe de mes seins jusqu’en mon écrin, par les monts et vallées de ma féminité, une fièvre s’installe, s’écoule doucement comme s’écoule le sang diffusant un venin dans les veines. Possédée des désirs que m’inspire ton être, je réclame de toi le retour érotique, te proclame souverain de mon monde lubrique.

 

… Tu manques à mon réveil, tu manques à mon appel, à celui de ma chair à ta chair partagée.

 

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J’entrouvre mes paupière…un rai de lumière projette sur mon corps un dessin ciselé, un tatoo de dentelles…Au bout de ton index, ma petite culotte distille le faisceau de la faible lueur rose d’une aurore naissante .Assis au pied d’un mur de la chambre complice de notre volupté, tu observes avec délice, le moindre des indices, du plus innocent au plus diabolique, qui trahirait le vice d’une amante corruptrice jusque dans son sommeil.

 Ton regard me supplicie. Mon corps te martyrise de ses ondulations, cristallise l’instant de ses provocations, pactise avec le diable pour te faire succomber.

 

Tu manques à mon réveil… tu as entendu mon appel, celui de ma chair à ta chair, de mon corps assoiffé de nos corps emmêlés, nos fièvres mélangées jusqu’à l’unicité d’une extase complice , à l’aube d’un nouveau jour …

 

Frileux matin d’hiver ….mes petits seins retrouvent la caresse de tes mains et la subtile gourmandise de tes lèvres sur leur bouton rosé…

 

 

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