Réédition

Eté 2003. Eté de la canicule. Femme et enfants sont partis en vacances. Je dois les rejoindre dans quelques jours.
Samedi matin. Je ne travaille pas ce week-end et je n’ai rien de prévu. Farniente absolu. 10H du matin. J’ai pris ma douche, mon petit-déj. Il fait déjà chaud. J’ai enfilé un slip de bain et me prépare à aller me vautrer sur la chaise longue sur la petite terrasse de mon appart. Je n’ai là aucun vis-à-vis et c’est bien ainsi. Mon journal, un bon disque… voyons… oui, le Concert de Cologne de Keith Jarret. Super !…
Au moment où je vais m’installer, ça sonne à l’entrée ! Le facteur ? Je vais voir. Ah, non, c’est Daphnée, la copine de ma femme. Une belle femme presque aussi grande que moi, toute fine, toute mignonne, très sympathique… J’ai parfois rêvé à elle !… Elle est vêtue d’une petite robe légère retenue par deux fines bretelles et qui lui arrive à mi-cuisses. Elle a des jambes longues et magnifiques…
Nous nous faisons la bise.
– Oh ! Bonjour. Tu sais que ma femme n’est pas là…
– Oui, je sais. Mais cette fois, c’est toi que je viens voir. Ta femme m’a demandé de veiller sur toi.
– Ah bon ? Et bien rentre… Regarde, la maison est rangée et propre, la vaisselle est faite, mon linge sale et dans la corbeille… Ah, je n’ai pas encore fait le lit… Tu pourras lui faire ton rapport…
Nous rions et elle me suit dans le séjour. Debout, nous faisant face, nous parlons de tout et de rien : de la grosse chaleur de ces derniers jours et qui va durer, de nos travail, des dernières nouvelles…
– Je manque à tous mes devoirs. Tu veux un café, un thé ?
– Un thé, je ne suis pas contre…
Je file dans la cuisine le préparer et reviens avec le plateau… Elle est toujours debout et feuillette mon journal.
– Il fallait t’asseoir… Ecoute, je vais quand même enfiler un short et un tee-shirt. Je ne suis pas très décent ainsi mais je ne t’attendais pas…
– Mais non, reste ainsi… ce serait dommage…
Je suis surpris de sa réaction… D’autant que sa voix a changé… un peu enrouée comme si elle se faisait violence, se forçait à dire ce qu’elle n’osait dire…
– S’il te plait…
Elle prend le ton d’une petite fille capricieuse avec une petite moue… Je ne sais quelle attitude avoir.
Et je remarque son regard qui frôle mon entre-jambes… Déjà tout à l’heure, quand nous parlions, j’ai remarqué plusieurs fois ses yeux braqués sur ce lieu qui commence à ressentir quelques fourmillements et à gonfler… Alors, moi aussi, j’ose…
– Mais… Je suis gêné… Tu me donnes des idées coquines… et… ça se voit !
– Justement ! Ca fait plaisir aux femmes de voir l’effet qu’elles font sur les hommes…
Elle se rapproche de moi…
– Je me mettrais bien comme toi… Mais je ne peux pas… Je n’ai rien sous ma robe !
Ouh la la !…. Est-ce là une simple information ? Une provocation ? Une invitation ? Je choisis la troisième possibilité. Tant pis si je me ramasse un râteau !
Je la prends par la taille…
– Ah bon ? Tu es… toute nue sous cette petite robe…
Elle aussi passe un bras autour de ma taille…
– Oui…
Et elle pose sa tête contre mon torse. Alors je l’enlace, commence à lui caresser le dos…Elle aussi met ses bras autour de moi et me serre contre elle…
Ma main explore à travers le tissus. Effectivement, pas trace de bretelles de soutien-gorges… Et plus bas, jusqu’aux fesses… Pas trace du moindre élastique…
Ses mains aussi glissent le long de mon dos et se posent sur mes fesses…
aaMa main remonte et redescend en entrainant le zip… jusqu’au bas du dos… Une main caresse le dos tandis que l’autre glisse sur ses fesses nues. Elles sont rondes, hautes, fermes…
Ses mains suivent le même parcours sur mon corps… Une main caresse mon dos, une autre s’est glissée sous l’élastique de mon slip et caresse mes fesses…
Je sens la pointe de ses seins fermes contre mon torse. Je sens mon sexe gonflé contre sa hanche. Elle aussi le sent… Elle ondule, accentuant la pression…
Une de mes mains passe devant, se met en coquille sur son pubis… Très agréable surprise de le découvrir parfaitement lisse, parfaitement épilé… Un doigt de faufile… Lèvres ouvertes, humides de désir…

Nos lèvres se cherchent, se trouvent, se frôlent, se collent, s’entrouvrent laissant le passage à nos langues qui entrent en action l’une contre l’autre, se mêlant, s’enroulant, s’aspirant…
Ce sont ses deux mains qui sont maintenant dans mon slip et, avec autorité, elles le font descendre sur le haut de mes cuisses. Une main passe devant pour dégager mon sexe dressé qui entrave la descente du vêtement…

Je fais glisser les bretelles de la robe sur ses épaules… Elle me lâche un moment pour en sortir ses bras, nos corps se séparent pour laisser le léger tissus tomber au sol… Elle le ramasse pour le jeter sur une chaise… je profite de ce court instant pour achever d’enlever mon slip qui suit le même chemin sur la même chaise…
Et nos corps se ressoudent. Nos bras embrassent. Peau contre peau…
Je glisse un genoux entre ses cuisses… Je sens l’humidité de son sexe contre ma cuisse… Je lui malaxe les fesses… Une main se glisse entre elles…
Elle se saisit de ma raideur et fait aller et venir sa main le long de la hampe…
Je l’entraîne vers la chambre… Nous tombons sur le lit défait…
Pas une seule parcelle nos corps n’aura reçu une caresse, un baiser, un coup de langue… Nous nous attardons l’un et l’autre sur les parties les plus sensibles de l’autre… Cunnilingus, fellation, 69, …
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Nous reprenons conscience après notre petite mort commune…
– Le thé va être trop infusé et il doit être froid maintenant.
Nous rions. Nouvelle étreinte…
Et puis nous avons constaté que Daphnée n’avait non plus aucune obligation ce week-end… Alors elle est restée. Nous sommes restés nus. Nous avons baisé comme des fous : dans la cuisine, au salon, sur la terrasse, sous la douche… dans le lit aussi. Souvent.